ISSN: 0041-4255
e-ISSN: 2791-6472

FİKRET OZANSOY

Ankara Üniversitesi

GİRİŞ

Bu etüt Türkiye’nin ilk fosil Antropoid’inin daha açık bir determinasyon plânında ele alınması amacını gütmektedir (Ozansoy, 1965). Maden Tetkik ve Arama Enstitüsü Genci Direktörlüğünün yaptırmakta olduğu Paleontolojik kazılarda keşfi sağlanmış bulunan yeni fosil ponjide’lerimiz için “tip” olan bu buluntunun daha sistemli bir şekilde ele alınması hakikaten gerekli olmuştur.

Materyel : Ankarapithecus meteai I2- M3 in situ bir alt çene parçası ile temsil edilmektedir.

Pliosen zaman birimi içinde tipik Hipparion ankyranum fauna’sının ilk gelişim zonunda ele geçmiştir (Ozansoy, 1965).

Bulunduğu yer : Ankara - Yassıören - Orta Sinap, Orta seviye.

Diagnoz : Diş serisinde, köpek dişi ve P3 hariç, insan şeklinin uzun biolojik tarihine ait niteliklerden bir kısmını hatırlatan özellikler dikkat çekicidir. Bunları şu şekilde özetlemek mümkündür : Menton mevcuttur. Kesiciler “gracile” yapıdadır. Bunlarda aşınma fasetleri mezio-distal yöndedir. P4 “moustier” adamınınkini hatırlatmaktadır. M1 kare şeklindedir; bu dişin fovea posterior’ü küçüktür. Kare formunun Sivapithecus ve Dryopithecus genuslarında olmayışı, Ankarapithecus’un diğer karakterlerde birlikte dikkate alınması icap eden bir özelliği sayılabilir. Bunlara mukabil M2 de mevcut vovea posterior Pongo’daki fovea’yı hatırlatmaktadır. M3, M2 den küçüktür. Bu hususiyet aktüel insanın kahtımlsal karakteri içinde yer aldığı gibi Goilla, Pongo ve Pan genuslannın kişisel variasyonlan arasında bazan görülmektedir (Hooijer, 1948). Tekmil moler serisinde açık bir Dryopithcus yapı plânı mevcuttur.

Yukarıda sözü edilen niteliklerin yanında aşağıdaki husus ta önemli ve ilginçtir :

Ankarapithecus’un dişlerinde çiğneme yüzeylerindeki aşınma derecelerine göre, sürel dişlerin çıkış sırası Antropoid’lerin “M1I1I2M2 (PP) (M3C)” formülüne tam bir uyma gösterememektedir. Bu tip çıkış formülü, bu Anadolu ponjide’sinde “?M1I2M2P1P2 (CM3)” şeklinde tesbit edilebilmiştir. Bu formül’e göre Anakarapilhecus, H. neanderthalensis ve Australopithecus prometheus formüllerindeki tekamülü yansıtabilme safhasında görülebilmektedir.

Kısa sonuç :

Yukarıda belirtilen ve Fransızca metinde detay olarak ele alınan hususlara göre numunemizin yeni bir genusu temsil ettiği ileri sürülebilir. Bu hususu destekliyen biometrik sonuçlar ilişik mukayeseli grafiklerde açık surette belli olabilmektedir.

ANKARAPITHECUS METEAI, PONGIDÉ FOSİLLE AUX TRAIS HUMAINS DU PLIOCÈNE DE TURQUIE

FİKRET OZANSOY
Université d’Ankara

Systématique :

Ordre des Primates

Famille des Pogidae Elliott, 1913

Sous-famille des Dryopithecianae Gregory et Hellman, 1939 Genre

Ankarapithecus Ozansoy, 1965

Ankarapithecus meleai Ozansoy, 1965

Materiel :

Les restes de pongidés fossiles que nous avons recueillis en association avec des faunes mamaliennes dans les couches de Sinap moyen consistent en une mâchoire inferieure, elle comprend la symphyse et une partie de la branche horizontale ainsi que deux incisives latérales droites, deux canines, les deux prémolaires et trois molaires
Espece-Type: Ankarapithecus meteai n.sp., 1961

Horizon : Sinap moyen moyen (Ozansoy 1966, 1957b).

Localité: 55 km au NW d’Ankara, près du village de Yassıören. (Ozansoy, 1955).

Diagnose :

La symphyse est moins fuyante que chez les autres Anthropo-morphes fossiles et vivants; il existe ici une éminence mentonnière qui modifie la morphologie de la partie inférieure de la symphyse en lui donnant la forme d’un angle au lieu d’une ligne courbe.

Dans la région des incisives, la symhyse est étroite transversale-ment et la surface de la lame simienne est également moins prononcée.

Incisives :

L’incisive latérale, avec un léger cingulum interne, est peu développé et gracile; la forme en spatule est légèrement indiquée. Cette dent est resserrée dans le sens transversal. Mais elles sont implantées presque verticalement et s’usent par leur bord inicial, à la manière des incisives formes d’humaines, tandis que chez les autres pongidés la facette d’usure est développée sur le coté lingual.

Canines :

Les canines sont fortes; leurs racines portent des rainures; le sulcus mésial est très profond par rapport à la rainure distale. Elles sont aussi, resserrées transversalemet et possèdent des bourrelets basaux en avant et intérieurement.

Diastème :

Il n’existe pas de diastème entre I2 et la canine.

P3

La troisième prémolaire (selon les Anthropologistes: P1), allongée, étroite, avec une seule cuspide (monotuberculée) triangulaire et un talon distal développé, est pithécoide. Cette prémolaire ne possède pas de tubercule interne (métaconide) ; un cingulum se trouve en avant de la muraille interne.

(quatrième prémolaire)

La quatrième prémolaire présente quatre tubercules; l’hipoconide est plus faible que les trois autres. Le protoconide, le métaconide et l’entoconide sont distincts. Cette morphologie apparaît dans la cavité de la pulpe dentaire.

M1

La première molaire est de forme carrée. Elle est plus usée que les autres dents. La partie antérieure du protoconide manque. Tous les tubercules sont bien développés, mais l’hypoconulide est beaucoup moins fort que les autres cuspides. Ce tubercule (hypoconulide) est situé vers l’axe de la dent. Cette position de l’hypoconulide se présente également sur d’autres arrière-molaires. La première molaire possède une petite fosse post-cuspidale.

M2

La deuxième molaire inférieure est plus grande ets plus longue que les autres molaires. (M1 et M3).

La troisième molaire est plus petite que la deuxième. (Ozansoy, 1955, P· 994).

Le protoconide, l’hypoconide sont trop usés par comparaison avec les hauteures du métaconide et de l’endoconide. Ce fait apparaît sur toutes les molaires.

RAPPORTS ET DIFFÉRENCES :
Comparé avec les autres Anthropoïdes vivants et fossiles (Piveteau, 1957), le genre Ankarapithecus (type A. meteai) présente plusieures différences. Il porte avec les caractères primitifs quelques caractères évolutifs. Ankarapithecus possède le menton. Il n’existe pas de menton chez les Anthropoïdes fossiles et vivants, sauf chez Sugrivapithecus salmontanus Lewis (Lewis, 1934, p. 167) : “Mandible with... well developped chin” (Colbert, 1935, p. 60). Il est évident que les caractères morphologiques d'Ankarapithecus se rapprochent encore de ceux des Anthropomorphes.

En dehors d'Indopithecus giganteus Pilgrim, aucun Anthropoïde fossile du Miocène et du Pliocène n’est aussi grand qu’Ankarapithecus. Il est plus grand que le plus gros Chimpanzé, presque aussi grand que le Gorille moyen (Gregory, Hellman et Lewis, 1938) et également plus grand que la mejeure partie des Pongo pygmaeus (Hooijer, 1948, tabi. II B) (Fig. 12).

Incisive : Compte tenu des proportions, les incisives sont plus faibles que celles du Gorille, du Chimpanzé et de l’Orang, mais elles rappellent celles de Homo Heidelbergensis, malgré leur longuur antéro-postérieure.

C: En effet, l’indice de largeur de cette canine est 72. Il se rapproche de certains indices rencontrés ches Pongo pygmeus. Selon les mésure de Hooijer, l’indice de largeur de Pongo varie entre 60 et 90. (Hooijer 1948, table II B).

La largeur de la canine d'Ankarapithecus est moins grande que sa longueur antéro-postérieure. Parmi les 38 canines inférieures de Pongo pygmaeus pygmaeus, il n’y a aucune dont la largeur soit plus grande que la longueur. (Ibid., Hooijer).

La canine d’Ankarapithecus possède des rugosités que l’on voit aussi sur la canine supérieure de Pongo (Hooijer, 1948, pl. III).

Cette canine ressemble à celle de l’Orang (Yunnan), spéciale-ment en vue distale, mésiale et buccale (Weidenreich 1937, Pl. VII, fig. 61). Bien qu’elle soit forte, cette canine est presque aussi longue que la troisième prémolaire, dans le sens antéro-postérieur.

Il apparaît que chez les grands Anthropomorphes vivants et chez les genres Dryopithecus (D. fontani, Gaudry 1890; Voodward 1914; Pivetau 1957) et Sivapithecus (Sivapithecus sivalensis), la canine est situé un peu en arrière de l’axe des incisives et qu’ainsi elle se trouve sur l’axe antéro-postérieur des prémolaires et molaires. Tandis que chez Ankarapithecus meteai, cet axe laisse la majeure partie de la canine à l’intérieur de l’axe des prémolaires ou sur l’axe des incisives.

Dans la collection du Muséum de Paris, il y a un moulage qui représente une mandibule d’Indopithecus giganteus Pilgrim (syn. Sivapithecus cf. indicus - D. 189-1916-22 (Koenigswald 1949, p. 515) qui est plus grande que celle de S. indicus ; sa canine se trouve sur l’axe des incisives, comme chez notre Anthropomorphe. Mais entre la troisième molaire d’Ankarapithecus et celle d’Indopithecus (syn. D. giganteus) il n’y a aucune relation. Toutes les deux sont bien différentes l’une de l’autre.

Diastème : Ankarapithecus, comme les genres Sivapithecus et Sugrivapithecus' n’a pas de diastème (Lewis 1934, p. 146; 1937 b, p. 143).

P4 : Il n’ existe pas de petit sillon entre le protoconide et l’hypoconide sur la muraille externe de P4 d’Ankarapithecus, comme il s’en trouve sur celles de Dryopithecus et celles du genre Sivapithecus des types cautleyi, frickae, Himalayensis etc. Mais, par ce caractère cette dent rappelle la quatrième prémolaire de Palaeopithecus sylvaticus Pilgrim. D’autre part, la position, la direction transversale, la forme même des tubercules de la dent d'Ankarapithecus ressemblent beaucoup à celles de l’Homme de Moustérien (Gregory 1951, Vol. II, fig. 23.80 B).

M1 : La première molaire possède une petite fovea postérieure ou fossa postcuspidale, laquelle est particulière aux Hommes et aux Anthropomorphes (Gregory et Hellman, 1926, p. 12).

La forme carrée de cette molaire ne se trouve ni chez le genre Sivapithecus ni chez le genre Dryopithecus.

M2 : Tous les tubercules sont très développés; l'emplacement de la fovea postérieure rappelle la fossa postcuspidale de l’orang, mais ne possède pas de sillons longitudinaux, comme on en voit chez ce demier. Malgré la grandeur des molaires cette fovea n’est pas plus grande que celle de Sivapithecus (type himalayensis') ; au contraire, elle est petite par rapport à la dimension des molaires.

M3 : Elle est plus petite que M2. Cette caractéristique se trouve chez l’Homme actuel, l’Homme fossile comme Atlanthropus mauritaniens Arambourg (Arambourg 1954 b et c, 1955, 1963; Arambourg et Hoffstetter 1954). On la rencontre également parmi les variations individuelles de Gorille, de Chimpanzé et d’Orang. Mais elle ne se présente pas chez les genres de la sous-famille des Dryopithecinae (Gregory et Hellman, 1939).

La M3 d’Indopithecus est très grande, très allongée antéro-posté- rieurement et en même temps l’hypoconulide est sur la même ligne que l’hypoconide et le protoconide, c’est à dire que la situation de l’hypoconulide et le développement du coin postéro-interne donnent à cette dent une forme rectangulaire qui n’existe ni dans la deuxième molaire ni dans la troisième chez Ankarapithecus (Pilgrim 1915, PI. H, fig. 8).

Molaires d’Ankarapithecus et les Pongidés fossiles des Siwaliks:

Chez Sugrivapithecus, les molaires sont cxceptionnelement étroites et possèdent de hautes couronnes relativement plates (Lewis 1937 b, p. 146).

L’hypoconulide chez Sivapithecus indiens (syn. 5. himalayensis, chez 5. (?) cf. darwini (Gregory Hellman et Lewis 1938, p. 12, 16 et 18) est plus développé et plus latéral que chez S. sivalensis (I bid. 18) Chez Ankarapithecus, les hypoconulides sont petits et situés vers l’axe antéro-postérieur des molaires, comme chez S. sivalensis, mais dans la M3 de type frickae ce tubercule se trouve presque latéralement. D’autre part, chez Sivapithecus sivalensis (Lydekker) (Gregory, hellman, Lewis, 1938, p. 6, P.., I - 8) (syn. D. cautleyi, p. 7), l’indice de largeur est “rising sharply from M1 to M2” et “falling again to M3” (Ibid., p. 11). Chez Sivapithecus indicus cet indice de Μ1 M2, et M3 est “di- minushing sharply posteriorly” (Ibid., p. 15), tandis que chez Ankara-pithecus l’indice de largeur de M1 est plus grand que celui de M2; celui-ci est moins grand que celui de M3 (tableau ci-dessous) :

D’après l’indice de largeuer des premières molaires inférieures chez les Anthropomorphes fossiles, commence à partir de 81 et s’élève jusqu’à 99; dans les secondes de 78 à 106 et dans les troisièmes de 74, 1 à 95. L’indice de largeur de M1 d’Ankarapithecus est beaucoup plus élevé que chez les autres Anthropomorphes; l’indice de M2 se rapproche de l’indice de Bramapithecus et dans la troisième molaire, il est presque aussi grand que celui de Dryopithecus cf. darwini (type) et de 5. indicus

La troisième molaire est bien différente de celle de Sivapithecus sivalensis et indicus. Chez ces derniers, cette dent est très allongée et étroite transversalement (types cautleyi et frickae.). Chez Ankarapithecus, la troisième molaire est très large et ses tubercules sont beaucoup plus arrondis que ceux du genre Sivapithecus. La muraille du protoconide dépasse l’hypoconide par une convexité. Chez Ankarapithecus la série dentaire est compriméé comme chez Bramapithecus. Ce caractère est très marqué sur M1 et M3 et ne se trouve ni chez le genre Sivapithecus ni chez le genre Dryopithecus.

Les couronnes sont relativement plates comme celles de Sugri- varipithecus salmontanus Lewis (Lecis 1937 b, p. 146). Mais, celui-ci, dont les molaires sont exceptionnellement étroites, possédait de hautes couronnes (Ibid., p. 146).

Chez Sivapithecus (“Dryopithecus”) darwini (Abel) (Abel, 1903, p. 179, fig. 2) et S. cf. darwini (Gregory, Hellman et Lewis, 1938, p. 18 - 19, Pl. III, fig. 4, 5 et A) la largeur et l’emplacement de la fovea postérieure de M3 rappellent ceux de l’Anthropoïde de Turquie; mais ces genres s’éloignenet d'Ankarapithecus par leur grand métaconide, par la présence du métastylide et par les “buccal and lingual cusps more convergent” (Ibid., 19)

Les tubercules principaux sont bas et le relief des couronnes est léger; il rappelle le Bramapithecus thorpei Lewis (lewis, 1934, p. 140).

Mais les tubercules ne sont pas petits comme chezce dernier. Chez Bramapithecus, le cingulum est représenté par “a deep buccal pit” (Lewis, 1937 b, p. 141) comme chez les types himalayaensis et middle-missi, tandis que chez le notre ce “deep buccal pit” n’existe jamais et le cingulum n’est représenté que par une très faible trace.

Chez Sugrivapithecus cf. gregoryi Lewis (Gregory, Hellman, et Lewis, 1939, p. 20, 21 et Pl. III, figs. 8a, 8b), les molairs ont la forme d’un triangle beaucoup plus long que large; en même temps, l’hypoconide est beaucoup plus étroit antéro-postérieurement que celui d'Ankaradiphecus.

Udabnopithecus garedziensis (Bourtchak-Abramovitch et Gabachvili, 1950 p. 72, fig. 3-trad. française) est représenté par des dents supérieurs. D’après leur profil externe, elles sont un peu semblables aux dents des Gorilles (Ibid., 1950).

Le genre Proconsul Hopwood, 1933) et les autres grands singes fossiles du Miocène africain ainsi que les Anthropomorphes fossiles d’Espagne (Villalta et Crusafont, 1944 a) sont nettement différents à'Aakarapidhecus meteai.

La talonide des molaires chez le genre Sivapithecus (Piveteau, 1957), chez le genre Dryopithecus d’Europe, chez le Gorille et chez l’Orang (selon les échantiLons du Muséum de Paris) est toujours pius grand et plus allongé antéro-postericurcment que le trigonide. Mais chez le genre Ankarapithecus le talonide est presque aussi grand que le trigonide, surtout sur la troisième molair.

La forme de la troisième molaire inferieure de Bramapithecus Lewis, 1937 b, p. 141) (syn. Dryopithecus punjabicus, Pilgrim, 1915; Gregory et Hellman, 1926, p. 16, fig. 1, la, ib et 7) est triangulaire.

La partie trigonide de M3 est moins grande que sa partie talonide et présente un cingulum comme chez. B. thorpei Lewis.

D’autre part, la talonide, chez Sugrivapithecus, est plus long que le trigonide, comme chez les autres Anthropomorphes fossiles et vivants.

Si on regard la longueur relative de M1 M2 et M3, on voit que cette longueur relative s’élève à partir de M1 josqu’à M3, sauf Ankarapithecus. Chez ce dernier, la longueur relative n’augmente que dans M2 et rediminue dans M3 (tableau 1). Comme on a vu chez pongidés actuels.


D’ordre d’apparition :
Quant à leur d’apparition, les dents d'Ankarapithecus rappellent celles d’austra· lopithecus prometheus et en partie celles de Sinanthropus (Broom et Robinson, 1952).
Le tableau suivant indique l’ordre d'apparition des dents définitives de la mâchoire inférieure chez l’Homme et le Singe :


Résultat paléontologigue :

Ankarapithecus appartient à un Pongidé de grande taille. La symphyse haute n’èvoque que celle du Pongo. Elle est peu fuyante.

On y trouve une protubérance symphysaire.

Les incisives sont graciles. La canine est forte. Il n’existe pas de diastème entre la canine el la troisème prémolaire. En effet, la série dentaire est continue, sans diastème. P4 possède deux tubercules buccales, évoque celle de H. neanderthalensis (l’Homme de Moustier).

Les Molaires sont larges, comprimées antéro-postérieure. La première molaire est de forme carrée. M3 est plus petite que la deuxi ème molaire.

L’espace qui se trouve entre (med.) et (end.) est large. L’ hypo conide des molaires est bien marqué.

M1 et M3 sont presque aussi larges que longues.






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Dipnotlar

  1. (1) 1. i. ı. = indice de largeur.
  2. (1) 1 Broom et Robinson, 1952, Swartkrans Ape-Man "Paranthropus crassidens"
  3. (2) 2 Broom et Robinson, 1952, Swartkrans Ape-Man "Paranthropus crassidens"
  4. (3) 3 Broom et Robinson, 1952, Swartkrans Ape-Man "Paranthropus crassidens"
  5. (4) 5 Broom et Robinson, 1952, Swartkrans Ape-Man "Paranthropus crassidens"
  6. (5) 6 Broom et Robinson, 1952, Swartkrans Ape-Man "Paranthropus crassidens"

Şekil ve Tablolar